Le Vieil Alambic
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Les feuilles déchirées du cahier d'un Loumis.

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Les feuilles déchirées du cahier d'un Loumis. Empty Les feuilles déchirées du cahier d'un Loumis.

Message  Invité Ven 1 Avr - 13:03

1er du 11eme mois de l'an 30.

Tant de choses me ramènent en arrière alors qu'un nouveau chemin s'ouvre à moi, j'ai la sensation que bientôt je devrais encore faire des choix qui ne me réjouiront pas. Ce manque qui autrefois me fesait perdre le sommeil n'est aujourd'hui plus du tout le problème.

Qu'est ce qui a changé ?

Le jour se lève et je n'ai pour réponse que moi. Je me découvre bien plus qu'un simple portefaix, bien plus qu'un bûcheron. Apprendre pour devenir meilleur. Apprendre à devenir quelqu'un de bien. Ce n'est pas ce que je souhaite.

Ils ont tous raison à leur manière mais je ne sents en moi que le besoin de devenir quelqu'un d'autre et peu m'importe réellement qui.

Je me fous de ce qu'ils pensent, déjà une belle différence avec elle. La vie ne permet pas le retour en arrière, ici tu ne peux qu'avancer et si le choix de droite devait être regretté, rester assise à pleurer l'erreur ne changerait rien. "Je n'accepterai pas l'echec" , mais je ne compte pas échouer.

J'entame ici un nouveau départ et je n'emporte avec moi que mon désir de réussite dans mon entreprise.

J'enchaîne les gaffes et les transformer en faits assumés n'est pas une mince à faire. Si je dois le voir comme ça, celà me pousse vers une solitude que j'ai enfin fini par vouloir. Si je m'excuse c'est simplement parce qu'en vous faisant souffrir je souffre également, mon avis est ce qu'il est, chaque fois il blessera, je me devrais encore de me faire pardonner pour une redemption qui me soigne du mal que j'ai à vous dire combien je souffre de vos maux ou alors me taire sur des évidences que seuls eux peuvent nier, j'ai encore beaucoup à apprendre.

Mon regard s'ouvre sur le monde qui m'entoure alors que mon coeur se ferme, je me laisse faire, je n'ai pas d'objection et l'humanité qui me lie aux autres n'est réelle que dans la chair.

Je joue ce rôle depuis si longtemps qu'il me colle à la peau, il fait parti de moi aujourd'hui. J'aime l'idée du masque et le fait qu'il soit une seconde nature m'avantage énormément ici.

Bandit, malfrat, délinquant... Moris me dirait quelque chose comme "Mickey, t'sais qu'on t'aime comme t'es" mais la véritable question ici est "qui suis-je ?".

*une empreinte de pouce est marquée par l'encre*

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Message  Invité Ven 1 Avr - 13:04

10j, 11eme mois de l'an 30.
Expérience n°2 :

Je peux partir de zéro, et de ce néant, une voie se dessinera.

Je n'ai besoin que de moi, et de mon habileté à imaginer la concrétisation de mes désirs. Tout ce qui a été inventé et créé pendant le règne de l'humanité a commencé par la pensée. Et à partir de cette seule pensée, une voie s'est dessinée et à surgi de l'invisible pour se manifester dans le visible.

Tout les jours, à chaque rencontre revient cette même question.
Personne ne peut me dire si je me sens bien ou mal. Moi seul sais comment je me me sens à chaque instant. Lorsque vient ce moment, je me questionne moi même et je prends conscience de mes sentiments jusqu'ici ignorés.

Ils attirent en moi ce besoin de réponse, cette confusion qui ne cesse de troubler mon esprit. Pourtant, me justifier n'est pas une necessité. Il suffirait tout bonnement qu'en chacun de mes actes, le bon soit le seul souvenir. Je dois en faire l'expérience.

Indécis. De ce manque de confiance en moi provient ma force. Dans ce cas précis la question est : Est ce bien ou mal ?

Prenons au début. On a deux sortes de sentiments, les positifs et les negatifs. Nous en faisons la distinction par nos émotions. Il est impossible de se sentir mal et d'avoir en même temps des pensées positives, car nos pensées génèrent nos sentiments.

La réponse à cette question doit être "oui, c'est bien" car l'exercice ici est de trouver le bon en tout et si je me convertis, alors je deviendrai meilleur. Elite, je n'aurai même plus à m'exercer et le geste n'en sera que plus naturel.

Il détient un pouvoir sur chacun d'entre nous mais je me dois de voir le bon dans ce qui m'est offert de "négatif" et même si l'instruction peut m'être destructrice je ne perds pas mon but de vue.

J'assimile enfin que la douleur n'est en réalité qu'un allié dans ma quête. La souffrance, cette expérience affective de désagrément et d'aversion, associée à un dommage ou à une menace de dommage m'aide à faire mes choix en tout instant et je ne peux me défaire d'elle.

Je ne m'écarte pas de mon dessein pour autant, ma peur s'estompe et me donne un semblant de satisfaction et de réconfort.

La métamorphose s'effectue et j'ingurgite sa doctrine sans en être rassasié.

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Message  Invité Ven 1 Avr - 13:05

20j/11ème mois/an 30.
La manière la plus "efficace" de se comporter vis à vis d’autrui est :

la coopération
la réciprocité
le pardon.

C’est-à-dire que lorsqu’un individu ou une structure ou un groupe rencontre un autre individu, structure ou groupe, il a tout intérêt à proposer une alliance. Ensuite il importe, selon la règle de réciprocité, de donner à l’autre en fonction de ce que l’on reçoit. Si l’autre aide, on l’aide ; si l’autre agresse, il faut l’agresser en retour, de la même manière et avec la même intensité. Enfin il faut pardonner et offrir de nouveau la coopération.

Expérience n°3 :

L' expérience est effectuée sur des rats. Pour étudier leur aptitude à nager, j'en réunis six dans une cage dont l’unique issue débouche sur un bassin qu’il leur faut traverser pour atteindre une mangeoire distribuant les aliments. Je constate rapidement que les six rats ne vont pas chercher leur nourriture en nageant de concert. Des rôles sont apparus qu’ils s’étaient ainsi répartis : deux nageurs exploités, deux non nageurs exploiteurs, un nageur autonome et un non nageur souffre-douleur.

Les deux exploités allaient chercher la nourriture en nageant sous l’eau. Lorsqu’ils revenaient à la cage, les deux exploiteurs les frappaient et leur enfonçaient la tête sous l’eau jusqu’à ce qu’ils lâchent leur magot. Ce n’est qu’après avoir nourri les deux exploiteurs que les deux exploités soumis pouvaient se permettre de consommer leur propre croquette. Les exploiteurs ne nageaient jamais, ils se contentaient de rosser les nageurs pour être nourrit.

L’autonome était un nageur assez robuste pour ramener sa nourriture et passer les exploiteurs pour se nourrir de son propre labeur. Le souffre-douleur, enfin, était incapable de nager et incapable d’effrayer les exploités, alors il ramassait les miettes tombées lors des combats. La même structure - deux exploités, deux exploiteurs, un autonome et un souffre-douleur se retrouva dans les vingt cages où l’expérience fut reconduite.

Pour mieux comprendre ce mécanisme de hiérarchie, je place six exploiteurs ensemble. Ils se battèrent toute la nuit. Au matin, ils avaient recréé les mêmes rôles. Deux exploiteurs, deux exploités, un souffre douleur, un autonome. Et j'ai obtenu encore le même résultat en réunissant six exploités dans une même cage, six autonomes, ou six souffre-douleur.

Autre prolongation de cette recherche, j'utilise la coiffe de contrôle que j'ai pu construire par extension à mes cours pas correspondance. Or, les plus stressés n’étaient ni les souffre-douleur, ni les exploités, mais les exploiteurs. Ils devaient affreusement craindre de perdre leur statut privilégié et d’être obligés d’aller un jour au travail.

Nul pardon ici, nulle réciprocité. Une simple coopération imposée par la force et la manipulation.

Mon besoin désespéré de comprendre toujours un peu plus les choses s'évanouit à chaque révélation qui s'offre à moi. Dans ce monde où finalement chacun agit pour lui même j'ignore encore où se trouve ma place.

Quel nageur suis-je ?

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Message  Invité Ven 1 Avr - 13:07

25j/ 11ème mois/ an 30.

"Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais."

Je ne suis pas surpris, je suis plutôt déçu de ne pas m'être trompé mais je reste bon joueur car ce n'est pas une défaite, loin de là.

L'aube sanguine se lève, découvrant les vestiges d'un passé que nul ne saura oublier. Du sang oui, des larmes, une fontaine d'émotions qui m'est égale. Aujourd'hui je sais.

Elle avait tort, je ne peux faire confiance qu'à moi même.
Il avait tort, je ne souhaite pas rebrousser chemin.
Elle avait tort, rien n'est fini... Au contraire.
Elle avait raison mais l'accepter me ferait revoir toute mes entreprises, je ne suis pas prêt.

A trop vouloir se taire sur la vérité on la dévoile. Evidemment que je suis au courant, je suis meilleur à ce jeu là que vous, c'est au moins ça.

Tu as raison. Ma naïveté me sauve de tant de maux. C'est tout un art de se faire berner et mûrir dans l'ignorance la plus saine afin d'alimenter mon désarroi dans l'effet de surprise.

J'aime ce que j'épprouve, j'aime ce que je ressens... ça m'attire loin de cette farandole de mensonges, des méfaits qui entraineront la destruction de mon âme.

Un nouveau jour s'éveille et avec lui, un homme nouveau. Si je ne connaissais pas l'ancien, j'apprécie tout du renouvelé que je suis mais alors une question subsiste :

- Où débute et où prend fin ce petit jeu qui me divertit depuis peu ?

J'ai dans l'idée que la réponse se trouve ailleurs, je ne détermine pas les règles, je joue simplement et ma carte favorite... C'est encore elle.

L'amour de l'homme pour la nourriture, l'amour de la femme pour sa progéniture... Nous avons besoin de substitut, car la confrontation humaine est la plus brûlante flamme de ce monde, je n'ai pas peur de me cramer les ailes, je n'ai pas peur de voir la flamme jusqu'à sa fin. Le froid qui suit cet évênement est plus glacial qu'en Norfendre. Réchauffes moi de cette flamme dansante, jouons ensemble car le repas est bien trop lourd pour moi seul. Oui, j'ai faim d'une chaleur sans conséquence, vivante, d'une simplicité unique où les mots n'ont pas leurs places, où seul notre regard parlera du bien être qu'on éprouve à chaque seconde partagée. L'infini n'a pas de commencement.

Même si tu ne le dis pas, je le vois dans tes yeux. L'amour, tu perds pieds, intentionnellement ou non, tu sombres dans le berceau si acceuillant qu'est l'amour. Demain, tu finiras par l'avouer sinon quelqu'un d'autre le fera. Tu seras mis au devant de ta réalité, toi aussi, sans pouvoir nier l'évidence qui te rira au nez.

Je ne suis pas si mauvais en fin de compte, je vois au travers de toi sans le moindre mal, tu t'ouvres à moi en pensant faire l'inverse et je vis chacune de tes frasques tel un spectateur, bon public.

Je ne t'en veux pas. Malgré ton choix, étant donné qu'il est en réalité le tiens, je ne t'en veux pas. Ma peine subsiste parce que moi je préfère un autre chemin mais soit, j'adhère puisqu'il le faut.

Il n'y a pas plusieurs façons d'être seul mais plusieurs manières d'apréhender la solitude.

Je suis l'autonome et pourtant j'ai besoin de vous.
Curieusement, votre évolution anime en moi ce bien être necessaire à ma sérénité alors...

Je jouerai le jeu, jusqu'au bout et de la façon qui conviendra le mieux.

Expérience n°4 : rapport anti daté.

Le sujet était Lucien, chien bull terrier agé de six mois lors de épreuve. (Merci Moris, ton chien aura finalement servi à quelque chose !)

L'expérience portait sur la fonction gastrique du chien en receuillant grâce à une fistule les sécrétions d'une glande salivaire pour mesurer et analyser la salive produite dans différentes conditions en réponse aux aliments. Ayant remarqué que Lucien avait tendance à saliver avant d'entrer réellement en contact avec la nourriture, gourmand, je décidais d'investiguer plus en détail cette « sécrétion psychique ». Il s'avéra que ce phénomène était plus intéressant que la simple chimie de la salive.

Dans une longue série d'expériences, je variais les stimulis survenant avant la présentation des aliments. La découverte de l'acquisition et la perte des «réflexes conditionnels» - c'est-à-dire, les réponses réflexes, comme la salivation, qui ne se produisaient que de façon conditionnelle dans des conditions expérimentales spécifiques chez l'animal fût surprenante.

La répétition du stimulus était un facteur essentiel.

J'affirme l'existence d'une force quasiment irrésistible et qui pourrait nous pousser à faire ou à penser des choses que nous ne voudrions pas, une force qui pourrait même nous conduire à notre perte. Il y a, avec l'influence, l'idée d'une intrusion, d'un véritable viol de la conscience, de la volonté… qui semble pouvoir passer sous le contrôle ou la volonté d'un autre. Ce n'est plus moi qui veut ou qui agit, c'est la volonté d'un autre qui est entré en moi et c'est un autre qui agit à travers moi. Un pantin. Cette description n'est pas la mienne.

Cette pudeur, ce tabou qui s'instaure est la preuve inscrite de cette réalité. Mettre les choses à nues ? Divulguer au grand jour les sournoiseries de chacun ? Ma franchise me perdrait, je le sais et de toute façon, je me délecte. Nul pouvoir sans faiblesse car l'on trouve toujours meilleur que soi. Je ne prétends pas détenir le savoir, le pouvoir ou autre chose.

Si le rat autonome va chercher sa nourriture seul, réussit à la garder pour lui, ni soumit, ni dominateur, l'idée d'aller la récupérer en nageant, la façon de le faire et le reste ne lui serait pas forcément venue toute seule.

Alors oui, la solitude, mais sans attrait parce qu'elle ne fournit pas assez de pensées qui plaisent, certains s'en éloignent inconsciemment pour trouver ailleurs, les réponses à leurs questions.

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Message  Invité Ven 1 Avr - 13:09

2/ 12eme mois de l'an 30.

-Où puis-je me réfugier en ces temps troubles ?

Ce besoin d'écrire, cette échappatoire, ce substitut. Arrive le véritable obstacle dans mon apprentissage, à présent, et je dois le découvrir, elle aiguise l'énergie, accroît la volonté et accorde dans la lutte, des satisfactions innombrables et dans la victoire un enivrement qui pousse à croire que l'homme est tout-puissant devant les éléments déchaînés. En attendant... J'étouffe et je ne surmonte rien. Je me noye alors que je suis le tenant des clés de mes propres chaînes.

La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance. Dans ce cauchemar, je ne sépare plus qu'avec difficulté les menaces qu'il faut prendre au sérieux, du chantage gratuit. Et je le sais, je suis seul responsable.

-Si le fantasmé vallait mieux que le vécu ?

Bénir mes désirs inassouvis, chérir mes rêves inaccessibles car l'envie me maintiendrait en vie. Peut-être est ce là, le moyen de tenir bon, garder la tête hors de l'eau.
Trouver ailleurs de quoi soulager ma conscience, de quoi supporter le réel désolé par une compensation illusoire autre.

Rêver, vivre un rêve... Seul, afin qu'il ne puisse devenir réalité et que sa beauté ne soit pas entâchée, créer la véritable intimité, celle qui permet de rêver ensemble avec des rêves différents ou échanger avec des mots sans voix qu'on se diraient avec les yeux qu'en fait, on partage les mêmes émotions.

*quelques ratures stressées marquent le papier*

Je m'enfonce.

Expérience n°5 : Aujourd'hui et le sujet c'est moi.

Cette femme m'avait provoqué et j'ai laissé sortir le peu de rage que je contenais encore dans la volée qui s'est éclatée à son visage. Etrangement, elle n'en avait pas l'air des plus choquées mais des plus ravies, elle m'en redemanda même.

La raison m'a fait d'abord refuser mais... Très vite ses harcèlements m'ont agacés et je me voyais renouveler l'acte sans le moindre remord. Elle gisait contre le tonneau, déja sonnée par la gifle, le ponton en avait vibré à sa chute pourtant elle l'attendait de pieds fermes. Je n'agissais pas par haine contre elle, même pas par envie de lui faire plaisir. Aucune reflexion, aucun ressenti. L'idée se faufilait dans mon esprit, je l'observais se remettre sans vraiment en être navré, après tout elle l'avait voulu.

De nouveau sur pieds, elle recommenca à quémander. Force, brutalité, je devais même y mettre les poings et tout ce qui me passerait par la tête, la violer... Elle s'en moquait clairement, soit disant qu'elle aimait ça, souffrir physiquement pour oublier les maux moraux... Peu m'importait.

Arrivés dans un lieu plus discret, j'ai voulu m'assurer que son choix était fait, et, après avoir commencé à l'étrangler j'ai même prit soin de lui dire qu'il y avait des chances que je finisse par la tuer, que de toute façon sa vie... n'était rien.

Sa gorge se serrait sous mes doigts qui gagnaient par abus de puissance, son regard désespéré m'insupporta et je relâchais ma poigne pour lui offrir un coup de poing au plexus qui lui fît rendre son déjeuner. Mon pied vola jusqu'à son visage pour lui fracturer le nez dans une giclée de sang qui se méla vite à la gerbe qu'elle embrassait déja à cause du coup précédant. La pitié, le dégoût. Je balayais mon esprit pour n'agir que par pulsion animale et nettoyer mon âme du moindre aspect de l'acte qui aurait pu m'interrompre.

L'attrapant par la chevelure je la relevais sans ménagement pour lui fracasser le visage contre le mur et me glisser dans son dos, tout ce manège commençait à m'amuser, j'y trouvais presque une sorte d'occupation divertissante sur le moment, en y repensant je vois même certaines variantes mais l'action fût intense et brève.

En claquant une nouvelle fois sa tête contre la paroi du mur elle perdit connaissance et les gifles qui suivirent n'y ont rien changé. Alors je l'avais fait et la flasque d'eau que je lui laissait en partant n'aurait pas suffit à lui retirer la douleur produite par chaque coup tellement j'avais usé de violence.

Sans honte, sans compassion et sans honneur. Je m'en allais.

En faisant le bilan rien n'est regretté de cette expérience, je n'ai pas abusé d'elle, j'ai fait dans le sobre, simple. La violence animale naît de l'altération des lois de la nature, alors que la violence humaine naît de la transgression dans la parole et la civilité et moi j'ai fait un petit mélange de tout ça, me voulant le plus sincère et honnête à chacun de mes gestes.

La sincérité est une ouverture de coeur. On la trouve en très peu de gens, et celle que l'on voit d'ordinaire n'est qu'une fine dissimulation pour attirer la confiance des autres alors dans un sens, je lui ai fait un présent.

C'est vrai que je suis un abruti, je ne démens pas. Le génie, c'est d'avoir du talent tout le temps. Le talent, c'est d'avoir du génie de temps à autre et l'intelligence, c'est de savoir que l'on n'a ni l'un, ni l'autre.

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Message  Invité Ven 1 Avr - 13:10

4j/ 1er mois/ an 31.
Si la paix pouvait embrasser mon esprit juste un jour, une heure ou même une seconde d'éternité...

Je me croyais seul à la recherche d'un mode de vie qui tend vers la transparence de l'âme. Aujourd'hui je sais que seul le temps apporte une réponse fiable à l'incertitude et qu'on est plusieurs rêveurs à imaginer une suite doucereuse au scénario.

La sécurité me mènerait sûrement là où j'ai toujours voulu aller, et pour une fois sans encombre. J'ai tant souhaité cela par le passé qu'à présent tout ceci me fait peur. Pourtant tout parait si simple que cela pourrait apporter l'équilibre nécessaire à ma stabilité.

Oui, si moi aussi j'avais droit au bonheur, il se présenterait à moi exactement de cette façon. Simple, murant l'essenciel en un regard et son désir en un sourire. Si j'arrive à croire aux mensonges et aux tromperies pourquoi me refuser à croire qu'il puisse sagir là d'une chance de vivre enfin libéré de mes propre chaînes ?

Je ne l'attendais pas si vite, malgré moi je découvre cette honte, je me rends compte qu'au final je me complais dans le malheur, le doute ou tout bonnement, dans le danger permanent comme devenu dépendant de l'adrénaline qu'il libère en moi.

Danger qui m'appelle d'une façon irrémédiable, constamment en train de malmener mon esprit déjà si tourmenté. J'ai le profond désir de courir vers lui, l'étreindre et le croquer sans remord, qu'importerait le résultat d'un tel acte.

Juste faire ce dont j'ai envie sans l'entrave du bon sens ou même le blocage que crée ma phobie naissante de générer le mal et de me retrouver une fois de plus à la porte du regret.

Le temps n'est pas à la réflexion mais peut être qu'avec lui viendra une réponse plaisante pour changer. Vivre en virevoltant de subtilité en subtilité fera en sorte que certains choix finissent par s'imposer d'eux même.

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Message  Invité Ven 1 Avr - 13:11

5j/ 1er mois/ an 31.
A la notion d'égalité vient s'ajouter celle des différences. Des points communs rappellent les similitudes qui permettent de croire que nous sommes fait l'un pour l'autre. Des divergences qu'il ne faut pas nier mais juste apprécier sont là pour rappeler qu'il sagit là d'une complémentarité.

L'un sert et l'autre est servi mais dans un état qui garde l'harmonie parfaite entre l'égalité en valeur et la différence de fonction de chacun. Une soumission mutuelle où l'on exprime nos désirs et nos besoins, où l'on coopére, envieux de cette rencontre pour mieu se soutenir, dans une belle complicité.

Il y a ce rôle à jouer, cette place vide à combler. Dans cette façon de toujours compliquer les choses, je ne voyais pas d'issue parce que je ne regardais pas dans le bon sens. Il y a l'amour, et puis la vie, son ennemie alors... Le sentiment devient un art, un besoin de troubler, de préssentir la vérité qui vise à imprimer en nous ce sentiment, plutôt qu'à l'exprimer.

Je l'ai déja vécu, et j'ai tout de même fini sur les roses. Qu'est ce qui n'avait pas collé ? Qu'est ce qui est différent aujourd'ui ?

Mon désir, ma volonté. Je n'ai qu'une réponse. Auparavant, cette idée m'a plongé dans le néant distordu, me brumait l'esprit à cause d'une destruction que j'ai mené moi même, inconsciamment. Là, tout s'éclaircit. Mes doutes deviennent des évidences, mon chemin s'écrit naturellement par l'emprunt d'une plume qui n'offre sa simplicité que par le coût de l'abandon.

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Message  Invité Ven 1 Avr - 13:12

11j/ 1er mois/ an 31.
C'est dans le manque que l'on ressent le besoin, dans le mal que l'on découvre le bien, dans la mort que l'on souhaite la vie, dans la douleur que l'on désire la séparation de l'âme et du corps. Mais là... Je n'ai rien voulu. Peut être la fatigue, ou alors l'enthousiasme. J'ai même lu que ça pouvait se produire lors d'un orgasme sexuel. Je vais quand même pencher pour l'enthousiasme ce coup ci, étant donné les circonstances.

Expérience n°6: 11 du premier mois de l'an 31.

Hors du corps. Pendant mon sommeil j'ai été victime, ma conscience a subit une désincarnation cette nuit. Le sentiment d'un vague souvenir de déja vecu m'envahit. Ce genre d'expérience peut se produire au cours de nombreux états d'esprit. Merveilleuse, elle semble iréelle tant qu'improbable. J'ignore la raison qui pousse mon âme à quitter son nid mais je le vis sans inquiètude, du moins pour l'instant, si cela venait à se reproduire je serai surement ravi.

D'abord lorsque je me suis endormi, j'étais vraiment détendu physiquement. Sa présence à mes cotés, son souffle sur ma peau. Je ne m'étais pas senti comme ça depuis longtemps. Nos conversations, son regard, son sourire. La sensation d'un bien être si rare qu'elle a sans doute généré ce phénomène.

Des picotements en premier lieu, au coeur puis à la gorge que je sens se resserrer comme sous la pression d'une main et ensuite aux yeux que je garde pourtant fermés, à ce moment là je suis comme à moitié endormi, j'entends, je ressens encore mon corps jusqu'à ce que...

Une ombre sombre, une aura ni malveillante ni protectrice, une présence de plus à mes cotés. Elle s'approchait de moi, j'ai eu le sentiment qu'elle voulait pénétrer mon esprit pour y prendre quelque chose, je le vivais comme ça. Là, une sorte de force m'a empêché de bouger, mon visage s'est mit à trembler légèrement, juste sous la peau, puis l'ensemble de mon corps. Cette ombre me rappelait quelque chose ou quelqu'un, comme de déja vu, de rencontré auparavant sans pouvoir dire qui, quand ou quoi. Je ne me suis pas débattu, ma curiosité m'a vallu de vouloir aller plus loin, savoir où tout ceci me mènerait.

Le poids extrème de chacun de mes membres devînt vite la seule chose qui encombrait mes pensées et d'un coup, j'ai senti très nettement le détâchement de mon corps que je percevais inerte et sans intérêt. Mon esprit possèdait toutes les sensations de mon corps inutile avec qui je gardais une sorte de contact maintenu par une corde d'argent dont la présence me rassurait.

Je me sentais léger, heureux comme si chacun de mes désirs devenait réalité. J'ai baissé la tête pour voir ce corps, j'étais conscient du fait que je dormais là, autour de moi il y avait la chambre comme à mon endormissement et elle qui veillait sur moi. La valeur de la bilocalisation a perdu goût à mes yeux et mon retour en corporation s'engagea presque immédiatement après. A la suite de quoi, le sommeil comme à son habitude, reprit son cours.


Pourquoi chercher des raisons à tout ? Je préfère en manquer que d'en avoir trop. Je suis gourmand, une cause, une raison, un acte, une conséquence, une finalité.

Je suis un rêveur, parce que je crois qu'ainsi je changerai le monde en mieux, parce que j'ai besoin de croire qu'il est possible de révolutionner ma vie, sa vie, leurs vies... D'une façon ou d'une autre. Alors prends ma main, viens avec moi... je viserai toujours la lune. Même si je la manque, j'atterrirai parmi les étoiles et seul notre amour rappellera au monde que le meilleur moyen d'être heureux est de partager.

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Message  Invité Ven 1 Avr - 13:13

13j/ 1er mois/ an 31.
Je sentais bien que quelque chose finirait par m'échapper, tôt ou tard. Ma volonté n'anime pas ma vie, cette vie qui m'en réclame tant.

On a passé l'après midi à en parler, la soirée encore à discuter et moi... Maladroit, stupide et con pour changer, je l'ai blessé. Les explications ne sont pas mon point fort, et même en l'ayant prévenu que j'aurai surement un appel qui m'arracherait de ses bras, j'aurai bien préféré que ça n'arrive pas, surtout au moment où celà s'est produit.

Je suis plongé dans l'univers d'un agent triple, univers destiné à quelqu'un d'irréprochable, qui assure partout, sur tous les plans et moi, je ressens le poids accablant de ce fardeau un peu plus chaque jour. Je voulais lui en parler, mettre les choses au clair, qu'elle puisse mieux comprendre, me comprendre. Et cette conversation qu'on avait, et moi qui agissait bêtement, troublé par cet appel maudit. J'ai envie de tout faire exploser, tout faire brûler pour la retrouver, lui parler, me faire pardonner, lui dire... Tout lui dire, pour une fois que j'en ai envie.

A cause de moi elle a quitté la ville, pour se réfugier là où le réconfort se fera facile et je ne peux rien faire d'autre que d'attendre son retour si retour il y a. Cette rage, cette colère en moi de ne rien pouvoir faire, cette culpabilité de ne pas être à la hauteur de ses espérances et en même temps de ne pas pouvoir me défaire de mes responsabilités.

A coté de ça, j'ai comme l'impression qu'elle a du mal à m'accepter comme je suis, juste profiter de ce que l'on partage au maximum et me faire confiance malgré mes maladresses. Peut être que je suis fautif de croire qu'il est possible simplement de reçevoir sans demander, donner sans compter. Cette déchirure en moi à pour effet une sensation de rejet, d'abandon une fois de plus... Elle savait que je ne souhaitais pas son départ, pas comme ça, pas pour ça, mais je ne peux pas lui en vouloir.

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Message  Invité Ven 1 Avr - 13:13

17j/ 1er mois/ an 31.
Mon âme entend les pleures. la coulée de lave en fusion me brûle intérieurement mais je n'ai pas la force de crier tant la douleur est forte. Ses mots résonnent encore dans ma tête comme le bourdonnement laissé par des tambours de guerre.

Chaque fois que je me délivre du fardeau le plus lourd que je sache porter, chaque fois que je me décide à finalement croire que l'on peut m'accepter tel que je suis, entièrement, je m'écrase comme l'écume sur les rochers, comme le blizzard sur les montagnes.

Il y a des reproches qui louent et des louanges qui médisent mais je ne sais plus faire la différence. Moris disait "La méfiance est toujours pour moi une des formes d'intelligence. La confiance une des formes de la bêtise, la méfiance est mère de sûreté."

Je pense bien agir, je pense pouvoir tout coordonner pour avoir le mélange idéal mais inévitablement j'échoue avant de tomber sur la mixture d'une vie parfaite, parce que je reste moi, qu'il n'y a qu'en faisant des erreurs que je m'améliore. Suis-je si différent des autres ? Suis-je le seul à prendre chaque faveur offerte comme un don surdimensionné que l'on me fait ?

Il n'y a rien qui soit plus agressif que le bonheur, et chaque baiser qu'on donne peut éveiller l'ennemi. Ses menaces ne sont que des armes allouées à ceux qu'il vient menacer. Moi je me refusais à les prendre, je savais qu'en le faisant, j'aurai une bataille à mener chaque jour, chaque seconde, pour le garder présent dans ma vie.
Maintenant que j'ai cédé, je ne peux que combattre, de toutes mes forces et que le résultat soit une finalité destructrice ou l'infinie jouissance qu'apporte le meilleur du monde, aucun regret ne viendra ternir mon coeur.

Chaque pétale tombée anime une fraction d'aile, l'exposition au jour d'une beauté renouvelée qui s'envole grâce au battement aérien, chaque épine transforme l'oréole lumineuse en disque d'ombre et l'engloutit au plus profond des terres, dans le froid de la solitude et le brumeux de l'incompréhention.

Le lien n'est plus scissiable et à jamais l'un affectera l'autre, par le même language employé, celui qui forme un tout que la pure nature a lié par avance de mille chaînes invisibles.

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Les feuilles déchirées du cahier d'un Loumis. Empty Re: Les feuilles déchirées du cahier d'un Loumis.

Message  Invité Ven 1 Avr - 13:14

21j/ 1er mois/ an 31.
Comment définir ce que je ressens aujourd'hui ? Je n'ai jamais su écrire sur ce qui m'arrivait de bien et ici j'en ai le désir, peut-être est ce le signe que pour une fois dans ma vie, je fais le bon choix. Toujours à savoir quoi noter sur mes déboires, souvent, trop souvent à pleurer sur mon sort alors que je ne suis pas à plaindre, loin de là.

Il me manquait cette aptitude, cette faculté de jouir simplement de sa présence, accepter cette vie, celle que j'ai toujours voulu avoir, comme elle le mérite. Le bonheur, il se construit au détriment de quelqu'un et n'est plus ce qu'il doit être, alors je met mon bonheur dans le bonheur d'un autre, le sien. Son bien-être, celui de toute son âme.

J'ai tellement repensé à mon rêve pendant la confection de cette bague, elle est plus magnifique encore lorsqu'elle brille dans ses yeux et illumine son visage du sourire le plus beau qu'il m'est été donné de voir sur Azéroth.

Avec tout ça, je n'ai pas su me tenir, garder pour moi ce trop plein d'enthousiasme malgré tout contenu dans mes manières, autrefois je l'aurai surement crié à la ville entière, mais je crois qu'il ne sera pas necessaire, elle le sait sans doute déja. Il y a tant à faire, tant à penser, tant à prévoir... Je vagabonde parmi ces choses tout en gardant en moi ce bien fou qui ne cesse de me faire soupirer d'aise.

Aujourd'hui, je sais que Kali' avait raison. La vie apporte son lot de surprises, et je suis heureux de constater qu'elle ne se trompait pas.

Si je dois mettre des mots sur cette émotion qui m'habite, je dirai que mon coeur s'ouvre, tend vers le sien pour ne faire qu'un, plus gros, plus grand, plus fort. Peu importe les risques, j'ai envie de croire que nous aussi, nous y avons droit.

J'ai beaucoup réfléchi au geste de Judhi, offrir une rose rouge à Clarisse et ensuite dire qu'il en faudrait aussi une blanche. Je ne l'avais jamais vu offrir quelque chose à une femme et en plus une fleur. En parlant au vendeur aujourd'hui, il m'a expliqué que les fleurs avaient une signification et que la combinaison de la rose rouge et de la rose blanche symbolise une union entre deux personnes et certains l'interprètent aussi comme étant une beauté ardente qui y serait exprimée.

Je veux faire les choses bien, et ça me rappelle que je dois trouver Mo', il doit être présent.

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Message  Invité Ven 1 Avr - 13:15

22j/ 1er mois/ an 31.

Qu'une âme généreuse est facile à séduire.

Je me souviens de chacune de mes erreurs, à chaque caresse que j'ai offert à mon esprit par mes pensées. J'étais naïf, et je le suis sans doute encore. J'étais faible et je le suis sans doute toujours. Piégé tant de fois dans ce filet de proie servie sur plateau d'argent, j'apprends énormément, conscient que par mon attitude, je me jette entier dans la gueule du loup et...

Non, au fond je ne change pas. Je croyais avoir perdu foi en l'humanité mais j'ai envie de croire que j'ai simplement pas eu de chance, ces moments là, où j'ai souffert par l'intention d'autrui. Et si, en ayant trop vécu ce genre de situation, j'avais mis le doigt sur un point important de ma personnalité ?

Posséder des racines surmontées d'une tige unique, avec des ramifications au sommet, l'ensemble devant mesurer au moins sept mètres de haut. Mais pour l'instant la sanction tombe, loin d'atteindre cette taille. Mais je ne perds pas espoir car je grandis chaque jour un peu plus, grâce à l'eau qui m'abreuve. Chaque goutte, infime goutte, revigore mon être et pousse en moi l'envie de m'élever d'avantage. Bientôt, petit arbuste deviendra arbre.

J'aurai les racines profondes pour monter haut, je deviendrai solide sous le vent, je naîs d'une graine menue pour être fort car... Aucun arbre ne croît en un jour et de fait, je ne tomberai pas au premier coup.

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Message  Invité Ven 1 Avr - 13:15

3j/ second mois/ an 31.

Une copie des premières lignes d'un autre cahier, nouvellement entamé.

<< De mon point de vue, l'ange de nous deux, c'est toi. On est sauf et l'un pour l'autre, nous sommes bienfaiteur. Lorsqu'aujourd'hui se termine pour laisser demain commencer, je sais que tu es là et rien que de le savoir me remplit d'une quiètude époustoufflante, il faut croire à la force de l'âme, au pouvoir des pensées car en elles seules réside le bonheur.

J'apprends depuis des mois déja à modeler mon esprit sur cette base, le discipliner pour que chaque pensée m'apporte du réconfort, du bien être, de l'apaisement. J'ai longtemps cherché en vain, longtemps voulu me forger pour d'autres, qui n'en avaient que faire de ça. Je ne pourrai jamais trouver la façon adéquate pour te le dire mais c'est une fusion de nos esprits et de nos pensées versées l'un pour l'autre qui fait que mes journées s'écoulent dans de meilleures conditions.

Peut-être qu'un jour, je deviendrai celui qui, d'une pensée unique forte et puissante, pourra dévier les torrents d'eaux, rendre la vue à l'aveugle, la nourriture à l'affamé. Un pouvoir qui n'est pas inné chez moi mais qui se renforce et qui me comble de sagesse lorsque tu t'infiltres et que tu viens éclairer ma vie.

Grâce à celle qui donne de sa vie pour enrichir la mienne, puisse t'elle en acquérir autant de bien que moi, que tout en moi soit puisé pour me permettre d'en être digne, à jamais.>>

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